et voilà ma plaie actuelle.... l'eurodol.... grrr. Ce truc va bien finir par se répendre non ?
Hello les zamies et les zamis !!
Non non y'a pas de faute de frappe. OUT.... je serais "sorti" du marché en aout.... vacances oblige. D'autant plus que nous devrions avoir encore plus l'effet mollissant des congés d'été.
Notre pauvre cac ne sait plus trop que faire... aprés le puissant retour en grâce des financiéres (avec les stress test qui n'avaient de stressant que l'intitulé) ce sont les autres secteurs qui morflent durement... les nouvelles des bons résultats sont plutot vendus. Encore récemment TOTAL a confirmé son insolente capacité à générer 3 milliards de bénef par trimestre quel que soit le prix du baril.... rien n'y a fait, le titre n'a pas plus décollé que celà.
bref on s'est rapproché du récent plus haut, mais non. La séance US perturbé un temps pas un PIB pour le moins "médiocre" n'a pas sauvé notre fin de semaine, bien que ce Dredi fut particuliérement agité.
En parlant des US... un bien beau 0% sur le SP pour finir la semaine. Les US ont eu la facheuse tendance à retourner toutes les séances de la semaine... et remonter la pente contre vents et marées. On va me dire que c'est parce que le marché est bien haussier ? wé wé... on verra. J'ai pas dit bear, mais dire bull.... oula oula. Les données chiffrées récentes sont pas réjouissantes, ceux qui attendaient des confirmations des meilleures stats en sont pour leurs frais, au mieux je dirais que c'est contrasté. L'emploi US ne confirme pas... l'immobilier un peu (mais sait on au prix de quelles concessions des vendeurs ?).. la conso pfffff.... la FED confirme ce sentiment mitigé, et fait même un peu peur en ajoutant que des réflexions sont en cours pour encore piquer la machine économique aux hormones de croissance.
Quoiqu'il en soit, l'unité temps "jour" passe plus ou moins baissiére, mais l'hebdo lui reste en retournement. Donc l'idée serait un petite consolidation pour digérer un peu les derniers chiffres.... et profiter de la torpeur estivale pour sortir en douce par le haut. Si on regarde les mouvements, on a un biseau ascendant (en léger danger dredi soir, mais ça devrait revenir) qui peut p'tet encore tenir un peu... et aussi une vague ETE inversée (mais vraiment bizarrement gaulée, même si "y'a de ça").
Donc le jeu serait d'aller voir la double vers 1120/5 (bé vi) et ensuite de dégazer un peu ? ou alors on dégage du biseau parce qu'il y aura une bonne raison à celà (me demandez pas quoi, vu ce qu'on vient de passer sans trop de casse je vois pas ce qui pourrait ébranler la solidité de l'elastique qui nous tient).
2 hypothéses donc (avec ça vous allez voir qu'on est pas fauché) une "limite" haussiére en mode "end of trend"... mais qui devrait pas allez pisser bien loin (pardonnez moi ce terme technique) et l'autre un peu plus radicale qui serait un mouvement direct de baisse avec donc le SoH cassé rapidement et un retour vers les 1050/60, plus bas celà devriendrait plus ennuyeux.
Vala l'bestiaux... il s'accroche au plafond avec des ventouses ce gros couillon. Ca diverge plus ou moins sur tous les indic.... je demande pas grand chose... juste 500 PIPS !!
Bon blague à part, revenons un peu sur les stress test. Ce que je lis de ci de là. Ok ça partait d'une bonne intention, ok la solidité est testée APRES le plus fort de la crise et la réception de différentes aides et solutions de rechange (refinancement directement aurpés de la BCE et pas nécessairement via les marchés interbancaires) . Donc même si les critéres sont pour le moins light - et de fait les résultat bons ou supposés bons- le secteur n'a plus cette épée de Damoclés au dessus du crâne, donc ça rassure au moins sur ce plan.
D'un autre coté, vous le savez, je bosse dans ce secteur. Celà fait pas mal de temps que nous n'avons pas eu à placer auprés de la clientéle d'emprunt obligataire... chose que nous avions à faire à la cadence habituelle d'une fois par semestre. Une bonne partie de nos clients sont friands d'un revenu régulier - même modeste en %age- et d'un placement peu couteux (aucun frais n'était perçu).
bé figurez vous que ce n'est pas pour autant que n'émettons plus cet emprunt obligataire semestriel.... par contre le mode de commercialisation est plus discret.
Vous connaissez tous les fonds "à formule" ? là où on vous propose un certain niveau de garantie du capital (entre 90 et 100 % habituellement) et un scénario pour valider des gains selon l'évolution de tel ou tel marché ou d'une sélection de purs sang boursiers ?
La composition de ces fonds bien que reposant sur des perf boursiéres, est à plus de 75% obligataire (le reste est un savant montage d'options diverses)..... et devinez quelle est l'origine désormais de ces obligations (antérieurement des emprunts d'état pour cause de label triple A) ? Bé vi il s'agit de nos propres émissions que nous refilons ainsi.
Pourquoi les placer ainsi ? parce que les emprunts d'etats rapportent tellement peu que celà rend impossible la construction des produits "à formule" ou "à promesse"... parce que personne d'autre n'en voudrait en direct ? qui plus est en sachant l'origine... parce que celà permet de payer un interet plus modeste donc ?
Ce n'est pas pour dire que les prospectus ne s'apesantissent pas beaucoup sur l'actif chargé de garantir le niveau de capital souhaité selon le terme.... juste un acronyme barbare.. celui là même qui m'a fait pousser la recherche parce que je suis curieux (et pas dans le sens de bizarre, non mais ho !).
Bref y'aurait comme un doute qui subsiste sur le refinancement de la dette des banques à long terme que je ne serais pas plus étonné que celà. Ce doute est il légitime ? ça j'en sais rien.
Sur le court terme l'euribor 1 an monte un peu... mais bon y'a la BCE qui intervient réguliérement sur ce marché court terme en abreuvant le marché, donc ce taux est semble t'il peu utilisé. Est ce que celà traduit un blocage du crédit interbancaire (qui fut l'indice du démarrage de la crise subprime) ?
bref le tout avec ce qui nous est dit au quotidien.... des dépots.. il nous faut des dépots long terme.....par nécessité ou pour convaincre une bonne fois pour toute que nos bilans sont crédibles ?
Un article à l'appui de tout celà :
* AFP le 01/08/2010 à 10:19
Malgré les tests, les banques européennes n'inspirent toujours pas confiance :
La Banque d'Espagne à Madrid le 1er janvier 2002
© AFP/Archives Pierre-Philippe Marcou
La publication des résultats des tests de résistance a profité aux grandes banques européennes mais n'est pas parvenue à restaurer la confiance dans un secteur où l'accès au financement reste plus délicat qu'avant la crise.
Après avoir d'abord accueilli avec circonspection les résultats des tests, jugeant qu'ils n'étaient pas assez exigeants, les marchés ont finalement reconnu que l'exercice avait permis d'éclairer leur lanterne sur la situation financière des banques européennes.
"Malgré des imperfections (...), ils devraient permettre de réduire l'incertitude et contribuer à soutenir la valeur boursière et l'accès au financement des banques européennes les plus solides", ont commenté les analystes de la banque américaine Morgan Stanley.
Pour les autres, néanmoins, l'exercice n'a pas amené d'éclaircie. "A part BBVA et Santander, cela reste difficile d'émettre (de la dette sur les marchés) pour les banques espagnoles, mais aussi grecques et portugaises", explique Olivia Frisé, analyste chez BNP Paribas.
Ces établissements s'appuient parfois sur l'Etat, comme en Espagne avec le fonds de soutien aux caisses d'Epargne (Rob), mais surtout sur la Banque centrale européenne (BCE), qui leur assure depuis la crise financière un financement illimité, même s'il ne dépasse plus de trois mois.
"Depuis la chute de Lehman, il y a toujours 100 ou 120 banques en Europe qui n'ont pas vraiment accès au marché monétaire", car elles suscitent la méfiance, constate un opérateur sur le marché interbancaire, pour qui ce sont, pour l'essentiel, des banques de taille moyenne.
Après la publication des résultats des tests, les trois principales agences de notation ont toutes fait état de leurs craintes pour le financement des établissements européens les plus fragiles.
"L'industrie, particulièrement les banques de moindre standing et les établissements affaiblis, s'expose, à moyen terme, à un risque en matière de refinancement avec l'extinction des dispositifs de soutien", a prévenu l'agence Standard and Poor's.
Le retrait total des mesures accommodantes de la BCE ne semble donc pas envisageable à court, voire à moyen terme.
"J'ai du mal à imaginer qu'ils mettent des systèmes financiers entiers en difficulté", privant des dizaines de banques de leur seul moyen d'emprunter des fonds, relève Mme Frieser.
"Même s'il y a des tiraillements au sein de la BCE, on peut se demander s'ils ont le choix", ajoute-t-elle.
Mais depuis la chute de Lehman Brothers, la situation n'a pas changé que pour quelques banques de taille modeste. Toutes les banques européennes, aussi renommées soient-elles, sont confrontées à des conditions de financement plus difficiles et plus onéreuses.
"Au-delà de trois mois, cela reste dur de se financer", reconnaissait récemment un dirigeant de banque.
Chasse aux dépôts, recherche d'investisseurs sur d'autres continents, dans d'autres monnaies, placement de dette directement chez les clients du réseau, les banques ont été contraintes de diversifier leurs sources de financement pour compenser la méfiance durable de certains investisseurs.
Elles pourraient également bénéficier de nouvelles recapitalisations ou encore d'une meilleure visibilité macroéconomique, la crainte d'une rechute de l'économie continuant de plomber le moral des investisseurs.
Mais pour plusieurs petites banques, le risque de "marginalisation" pointe, pour Mme Frieser. Pour l'heure, les pouvoirs publics maintiennent leur soutien, "mais si cela devient trop lourd à porter pour les Etats, on peut imaginer que certaines banques soient démantelées", selon elle.