Le commandant Kolclink et son équipage ont été ravis de vous acceuillir à bord du vol KLK 406 et espére vous revoir prochainement.
Ayé d'un puissant run sauvage et nocturne je suis de retour à la base.... vroum vroum by night, le panard j'aime bien rouler la nuit..... l'early bird serait donc un hibou ?
Le SP termine sa semaine sans vent, indécis dirions nous ? Aprés la petite raclée récente, l'impression reste tout de même que les seule phases de répit sont tout juste "flat" et que la partie active est réservée aux vendeurs.
La zone "dure" à la baisse est donc identifiée entre 1076 et 1080. En dessous, même si l'eau estivale reste tiéde, elle n'en reste pas néanmoins profonde :
J'aime mieux vous dire qu'on frole plus ou moins la correctionnelle actuellement, dans le p'tit cercle orange on agace le support qui nous a servi durablement pendant la hausse enclenchée en 10/2009. La bougie hebdo est pour le moins spectaculaire puisque haute de 43 pions, englobante baissiére des 2 derniéres semaines s'il vous plait. Le tout semble nous promettre un gentil 1064, voir 1055, le dernier step étant 1040. Si on passe en dessous de ce dernier point, pfouf..... holalalalalalalalala....... On laisse un tit gapou sur SP vers 1090, ça servira de point de repére pour un petit changement de cap ? en totu cas je vous demande de noter que nous débutons toutes les séances US en gap baissier et/ou par une veille bougie rouge d'emblée... ça rigole pas. Aprés on comble plus ou moins le gap d'open en séance, mais péniblement.
2 séances donc presque pour "rien" sur les indices US, mais surtout ce que je note, ce sont les plus haut intraday de moins en moins hauts.... et des plus bas pour l'instant résistants..... donc grosse difficulté à suciter un interet acheteur actuellement. Un genre de fanion pour une continuation en l'état actuel des choses.
On a beau rever de retour à la croissance (voir les chiffres allemands et français, l'effet re stockage dans les entreprises (qui s'étaient préalablement largement délestées) contribue pour presque la totalité du chiffre français. Les autres moteurs sont flat, autrement dit le moral du peuple n'est pas au rendez vous.
Autre indicateur de la peur sur le marché action, les taux "souverains" sont de nouveau sur des plus bas. Le TNX 10Y (t-bond US) qui inquiétait un peu il y a peu en touchant les 4 %, revient à 2,7 %.... et vite fait sur le gaz en plus. Quand le marché obligataire monte (plus les taux baissent plus il "profite") plus celà traduit un défiance face à des marchés plus risqués, les actions donc. Les taux bas, lorsqu'il ne s'agit pas d'une politique délibérée (quoique actuellement) traduisent le manque de perspectives positives à plus ou moins long terme pour le risque action.
Vala le graphe TNX, aucun interet si ce n'est voir la baffe prise en pleine poire :
A l'heure où certains de nos politiques se gargarisent presque d'un potentiel de croissance inférieur à 1,5%, je crois qu'il ne faut pas fermer les yeux sur l'inefficacité désormais tangible des différents plans, sauvetages, encouragements.... le redémarrage économique se fait dans la plus grande douleur, à un prix exorbibant pour les finances publiques, hypothéquant sans doute durablement les comptes des états, suprimant de fait toute marge de manoeuvre ultérieure, ou au risque de perdre toute crédibilité financiére face aux puissants bailleurs de fonds "estrangers".
Pour avoir eu une conversation récente avec un auditeur des comptes d'un des plus grands fonds mondial derriére les "souverains pétroliers" (celui de nos retraites... on parle de + de 30 milliards d'euros tout de même) - il bossait à l'époque à la Cours des Comptes (oui le gros machin anciennement présidé par P. SEGUIN) - je ne vous cache pas que j'ai entrevu dans ses paroles pourtant assez sybilines, droit de réserve oblige, la peur qui a existé récement de voir un vrai effondrement mettre à mal des investissements pourtant batis pour le trés long terme. Il était question en mars 2009 de "tout liquider".... donc au pire moment... la peur au ventre.
Depuis la politique de gestion de ce fond est bien plus conservatrice (l'allocation d'actif était en 2007 de 60 % d'actions, avec un début d'investissement "lourd" en 2004) est réglée sur des positions de type obligataires, si là on n'a pas un biais "stratégique" sur une grosse main, je crois qu'on ne l'aura jamais. Eux sont donc restés "billet en main" sur le quai de la gare, le fanal rouge de la voiture de queue s'éloignant paisiblement....
La politique de diversification a été tentée de jouer les matiéres agricoles, mais un biais éthique a repoussé l'idée. D'autres moins regardant n'auront sans doute pas autant de scrupules. A jouer donc encore et toujours.... "la faim du monde" plus que la "fin du monde" (purée j'ai une de ces pêches moi c'matin, liryque ou presque le gonze).
Si des fonds de cette puissance ne sont pas rentrés "en force" sur la reprise des actions, comment voulez vous y croire ? outre le fait que le seul investissement des ce genre de mastodonte suffit à faire la tendance (pensez bien que quand un type dont la force de frappe est de 30 milliards se met à acheter, ça se sent un peu et ça fait lever le sourcil).
Et not' cac dans tout ça ? hein iléou le kiki à sa mémére ?
La tentativation de W se transforme en triple top retentissant... avec en invitée la MA200. La dépasser un peu est une chose, tenir la cadence une autre.
Même s'il me "manque" le rendez vous avec le petit gap dont à propos duquel je vous cause depuis quelques jours, on approche d'un autre point clé, le SoH rsi day. Dans le rond orange..... là les amis faudra pas déconner, en cassure de ce truc, je vous promet (SGDG) un truc pas ordinaire. Avec renversement de tendance hebdo et tout le toutim.
Coté devise, l'eurodol... pas pu participer à la fête... pas lol :
Un léger vol plané de 500 pips.... bon ok le détonateur est la BCE qui achéte du papier Irlandais et donc le spectre PIGS qui refait rapidement surface. Je pensais bien que nous aurions droit à une éniéme couche de ce serpent de mer, dont on aperçoit une bosse de temps en temps.... mais bon graphiquement ça tombait plutot pas mal. On dirait que la fête est finie, sauf en cassure de la ligne du bas. Mais on en est pas encore là. L'Euro faible n'arrange pas les gringos qu'on se le dise.